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Les textes patristiques
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docteurs, 1945, Confesseur, apôtres, apocryphes, gnostiques, philologie, Milan, Grand, hypostase, essor, Césarée, acqièrent, stabilise, enrichir, Rome, autres, expliciter, 74, christianisme, monophysites, dialogue, Écriture, juive, ailleurs, Nazianze, syriaque, Nouveau, débout, Thomas, abondante, 451, naissance, grec, 200, Alexandrie, Jésus, confessions, Lyon, incarné, or, chronologie, Paul, catholique, Cyr, défendre, doctrine
le christianisme devait une partie importante de son succès à sa                 
se constitue à travers la production d'une                    littérature
les écrits du                Testament
deviennent très vite pour les chrétiens des écrits de référence
textes pastoristiques
les                     
Nouveau Testament
les premiers textes chrétiens connus sont les Épîtres de         , composées dans les années 50
comme tous les textes du Nouveau Testament ont été écrits en         
les quatre évangiles canoniques sont écrits entre 70 et      peut-être en peu plus tard encore pour l’Évangiles de Jean
l'Apocalypse a été quant à lui composé entre le fin de première siècle et le tout                            de deuxième siècle
les textes qui composent aujourd'hui ce que nous appelon le Nouveau Testament                                  progressivement un statut canonique
un statut d'autorité dans le courant de IIe siècle
ce n'est qu'après        que les chrétiens parlent de Nouveaux Testament
comme d'un texte unitaire faisants autorité au même titre que le Bible           , qu'ils appellent alors Ancien Testament
le courant du IVe siècle pour que la liste définitive des livres de le l'Ancien Testament se                   
les apocryphes
les textes qui sont associés à                          ou à ses disciples mais qui ne figurent pas de Nouveaux
l'évangile de             
les Actes de Pierre
les autres apocalypses
la plupart de ces textes étaitent utilisés par des milieux en marge de l'Église officielle, les milieux                      notamment
la découverte en          à Nag Hammadi
en Égypte
une importante bibliothèque gnostique à permis d'                 notre connaissance de ces milieux et de cette importante littérature
l'église officielle conteste ces ouvrages
Irénée de         
Eusèbe de                                           
les textes patristiques
la categorie la plus importante
mais la définir pose un problème de corpus et un problème de                       
la littérature patristique rassemble les textes des Pères de l'Église
cette une expression qui désigne en principe les grandes auteurs de l'Églises officielle
les auteurs qui sont censés avoir contribué à la constitution de la doctrine
l'Église                      reconnait d'ailleurs huit auteurs
ils sont appelés par les catholiques les                  de l'Église
dès le Moyen Âge, quatres docteurs de l'Église latine
ils représentés d'                 sous la coupole de la chapelle de la Sorbonne
Augustin
Jérôme
Ambroise de           
Grégoire le           
quatre Docteurs de l'Église greque, alors l'Église d'Orient
Athanase d'                    
Basile de Césarée
Grégoire de                 
Jean Chrysostome
le problème de cette notion de Pères de l'Église est qu'il existe des                        différents dans le christianisme
les Pères des uns ne sont pas nécessairement les Pères des             
Sévère d'Antioche était considéré comme un Père par les chrétiens                         , mais comme un hérétique par les chrétiens dits chalcédoniens
cette notion de pères est une notion confessionelle qui, en histoire ou en                     , ne devrait en principe pas être untilisée
Chalcédroine en       
définit le Christ incarné comme une                    en deux natures
périodisation de la littériture patristique
les pères apostoliques ont vécu à une époque proche de celle des                           
Clément de         
Ignace d'Antioche
le IIe siècle : l'           de l'apologétique
une catégorie d'ouvrages de défense du                           
Justin
Athénagore
la                    d'une polémique contre les héresies
les premiers efforts d'exposition globale de la doctrine chrétienne
Irénée de Lyon
à la fin du IIe siècle
le IIIe siècle : l'apparition des premiers commentaires chrétiens sur l'                              
Hippolyte
Origène
le IVe siècle : le siècle d'     de la littérature partristique
Ambroise de Milan
Jérôme
Augustin
du côté grec
Eusèbe de Césarée
Athanase d'Alexandrie
Basile de Césarée
Gregoire de Nazianse
Jean Chrysostome
le Ve au VIIe siècle
il nâit dans l'Église une controverse sur la question de savoir s'il faut reconnaître une ou deux natures dans la Christ                             
Cyrille d'Alexandrie
Théodoret        (393-460)
Maxime le                      (580-662)
les genres représentés dans cette littérature patristique
l'homélie
le commentaire sur l'Écriture
le traité théologique
le                 
les poétiques
ces textes sont composés en grec et latin
littérature                 
les chrétiens écrivres tant
ils ont besoin d'exposer leurs idées, de les                     , ou d'expliquer le texte biblique, qui est parfois difficile
ils ont besoin de                                leurs doctrines, face aux juifs, face éventuellement à d'autre chrétiens, mais également face aux païens, avant tout les Grecs et les Romainss

Flashcards:

We have just seen
On vient de voir
owed much of its success to its doctrine
devait une partie importante de son succès à sa doctrine
through a production of abundante literature
à travers la production d'une abondante littérature
later writings
écrits postérieurs
the very beginning
le tout débout
in the course of the second century
dans le courant de IIe siècle
It was only after 200
Ce n'est qu'après 200
by circles on the sidelines of the official Church
par des milieux en marge de l'Église officielle
We have just recalled
Nous venons de rappeler
the dome
la coupole
There are also
Il y a par ailleurs
otherwise
par ailleurs
we are sometimes tempted
on est parfois tenté
the rise of the apologetics
l'essor de l'apologétique
this we own to Hippolyte but especially to Origen
qu'on doit à Hippolyte mais surtout à Origène
a very important part
un pan très important
they have more pages
il comptent plus de pages
it should be kept in mind
il faut garder à l'esprit

Enhanced Transcription:

On vient de voir (We have just seen) que le christianisme devait une partie importante de son succès à sa doctrine (owed much of its success to its doctrine).

Or cette doctrine se constitue à travers la production d'une abondante littérature (through a production of abundante literature).

Je voudrais présenter brièvement cette littérature.

On distingue au général les écrits du Nouveau Testament, qui, très vite, deviennent pour les chrétiens des écrits de référence, et les écrits postérieurs (later writings), les apocryphes, d'une part, et ce qu'on appelle les textes pastoristiques d'autres parts.

Je voudrais pour commencer présenter brièvement les textes du Nouveau Testament et les textes apocryphiques.

Les premiers textes chrétiens connus sont les Épîtres de Paul (Paul's Epistle), composées dans les années 50.

Ces textes, comme tous les textes du Nouveau Testament ont été écrits en grec.

Les quatre évangiles canoniques sont écrits entre 70 et 74 peut-être en peu plus tard encore pour l’Évangiles de Jean.

L'Apocalypse a été quant à lui composé entre le fin de première siècle et le tout débout (the very beginning) de deuxième siècle.

Les textes qui composent aujourd'hui ce que nous appelon le Nouveau Testament acqièrent progressivement (acquire gradually) un statut canonique, c'est-à-dire un statut d'autorité dans le courant de IIe siècle (in the course of the second century).

Ce n'est qu'après 200 (It was only after 200) que les chrétiens parlent de Nouveaux Testament comme d'un texte unitaire faisants autorité au même titre que le Bible juive, qui'ils appellent alors Ancien Testament.

Mais il faut attendre le courant du quatrième siècle pour que la liste définitive des livres de le l'Ancien Testament se stabilise.

Les textes que nous appelons apocryphes sont des textes qui sont associés à Jésus ou à ses disciples mais qui ne figurent pas de Nouveaux.

Il s'agit d'évangiles comme l'évangile de Thomas par exemple.

Il peut s'agir encore d'actes, comme les Actes de Pierre, ou encore d'apocalypses.

La plupart de ces textes étaitent utilisés par des milieux en marge de l'Église officielle (by circles on the sidelines of the official Church), les milieux gnostiques, notamment.

La découverte en 1945, à Nag Hammadi, en Égypte, d'une importante bibliothèque gnostique à permis d'enrichir notre connaissance de ces milieux et de cette importante littérature.

L'église officielle conteste ces ouvrages, dès l'époche d'Irénée de Lyon, à la fin de deuxième siècle, puis encore d'Eusèbe de Césarée, au début de quatrième siècle.

Ces auteurs considèrent qu'ils n'ont pas l'antiquité des textes du Nouveaux Testament (les plus anciens datent en effet du deuxième siècle) et surtout, qui'ils ne correspondraient pas à la doctrine orthodoxe, c'est-à-dire à la fois correct de l'Église (à la fois correct de l'Église?).

Nous venons de rappeler (We have just recalled) que les premiers textes chrétiens sont ceux que l'on trouve ajourd'hui dans le Nouveau Testament.

Nous avons vu également qu'il existait des textes, les apocryphes, qui se réclament de figures du Nouveau Testament, Jésus et ses disciples, mais qui ne trouveront pas de place dans le Nouveau Testament.

Je voudrais pour finir cette première séance évoquer la troisième catégorie d'ouvrages, celle des textes dits patristiques.

Il s'agit de la categorie la plus importante et celle dont nous allons le plus parler ensemble tout au long de ce cours, mais la définir pose un problème de corpus et un problème de chronologie.

Au sense propre, la littérature patristique rassemble les textes des Pères de l'Église, expression qui désigne en principe les grandes auteurs de l'Églises officielle, celle qui s'est imposée, et des auteurs qui sont censés avoir contribué à la constitution de la doctrine.

Dans cette catégorie très large des Pères de l'Église, l'Église catholique reconnait d'ailleurs huit auteurs, qui auraient eu une importance particulière et qui, pour cette raison sont appelés par les catholiques les docteurs de l'Église.

Il y a ainsi, dès le Moyen Age, quatres docteurs de l'Église latine, qui sont représentés d'ailleurs sous la coupole (the dome) de la chapelle de la Sorbonne : Augustin, Jérôme, Ambroise de Milan, et Grégoire le Grand.

Il y a par ailleurs (There are also) quatre Docteurs de l'Église greque, l'Église d'Orient, dont les noms cette fois figurent sur la fresque qui nous a servi de point de départ lorsque nous étions dans la chapelle : ces auteurs de l'Église d'Oriente sont Athanase d'Alexandrie, Basile de Césarée, Grégoire de Nazianze et Jean Chrysostome.

Le problème de cette notion de Pères de l'Église est qu'il existe des confessions différents dans le christianisme, des l'Antiquité, et que les Pères des uns ne sont pas nécessairement les Pères des autres.

Sévère d'Antioche, par exemple, était considéré comme un Père par les chrétiens monophysites, mais comme un hérétique par les chrétiens dits chalcédoniens.

Ou voit donc que cette notion de pères est une notion confessionelle qui, en histoire ou en philologie, ne devrait en principe pas être untilisée.

L'expression littérature patristique, reste cedependant commode pour désigner les textes chrétiens de l'Antiquité qui ne figure ni dans le Nouveau Testament ni parmi les apocryphes, et quelle que soit par ailleurs (otherwise) la couleur confessionelle ou l'importance doctrinale de ces textes.

Sur le plan chronologique, on est parfois tenté (we are sometimes tempted) de s'arrêter avec le concile Chalcédroine en 451, qui définit le Christ incarné comme une hypostase en deux natures.

Mais ce concile ne met pas du tout fin aux discussions théologiques et le problème de savoir quand se termine l'époque patristique revient en réalité à la question de savoir quand s'arrête l'Antiquité.

Cette question elle-même n'a pas beaucoup de sens, car l'Antiquité est le Moyen Âge nous sont de ce étiquettes commodes et la question de leurs délimitation respective ne fait l'object d'aucun consensu.

Je pense pour ma part qu'on n'a pas de raison, concernant la patristique, de s'arrêter avants le VIIe siècle, qui, marque, beaucoup plus que le concile de Chalcédoine, le fin des controverses théolgiques ouvertes dans l'Antiquité.

Introduire une périodisation maintenant, au sein de la littériture (in the literature?) patristique n'est pas non plus une chose facile.

On désigne en général les tout premiers auteurs patristiques par l'expression pères apostoliques, parce qu'ils ont vécu à une époque proche de celle des apôtres, entre la fin de Ier siècle et le tout début du IIe siècle, comme Clément de Rome par exemple où Ignace d'Antioche.

Le IIème siècle marque l'essor de l'apologétique (the rise of the apologetics), dont nous reparlerons, c'est-à-dire d'une catégorie d'ouvrages de défense du christianisme, avec des auteurs comme Justin ou encore Athénagore.

Le IIe siècle est marqué également par le naissance d'une polémique contre les héresies et les premiers efforts d'exposition globale de la doctrine chrétienne.

Ces deux aspects, lutte contre l'herésie et réflexion théologique, charactérise l'oeuvre d'Irénée de Lyon, à la fin du IIe siècle.

Le IIIe siècle est marqué par l'apparition des premiers commentaires chrétiens sur l'Écriture, qu'on doit à Hippolyte mais surtout à Origène (this we own to Hippolyte but especially to Origen), qui a vécu d'abord à Alexandrie, puis à Césarée en Palestine.

Origène est êgalement l'auteur du Traité des principes qui constitue la première tentative d'exposition complète de la doctrine chrétienne.

Le IVe siècle maintenent est souvent considéré comme le siècle d'or de la littérature partristique.

Trois des auteurs latins qui sont répresentés dans la Chapelle de la Sorbonne ont veçu en IVe siècle: Ambroise de Milan, Jérôme, et Augustin, qui meurt en 430.

Du côté grec, il faut compter avec des figures très importantes (to count with?), commes celle d'Eusèbe de Césarée, Athanase d'Alexandrie, Basile de Césarée, Gregoire de Nazianse, Jean Chrysostome, et bien d'autres auteurs encore.

A partir du Ve siècle nâit dans l'Église une controverse sur la question de savoir s'il faut reconnaître une ou deux natures dans la Christ incarné.

Cette controverse se poursuit jusqu'au VIIe siècle.

Dans ce cadre, il faut évoquer les ouvres immenses de Cyrille d'Alexandrie et de Théodoret Cyr, pour le Ve siècle, ou encore le Maxime de Confesseur pour le VIIe siècle.

Ces textes constituent un pan très important (a very important part) de la littérature antique. À eux seuls, il comptent plus de pages (they have more pages) que toute la littérature grecque et latine antérieure qui soit conservée.

Et pourtant, il faut garder à l'esprit (it should be kept in mind) que, là aussi, nous ne pouvons pas tout lire parce que nous avons perdu beaucoup.

Les genres représentés dans cette littérature patristique sont eux-même très nombreux : l'homélie, le commentaire sur l'Écriture, le traité théologique, le dialogue, et on a même au sein des textes patristiques de nombreuses ouvres poétiques.

Ces textes sont composés en grec, en latin.

Il y a également une importante littérature syriaque.

Vous voyez que nous avons affaire à un corpus très vaste, qui est à l'image du dynamisme littéraire des chrétiens de l'Antiquité.

Si les chrétiens écrivres tant (If Christians write so much), c'est parce qu'ils ont besoin d'exposer leurs idées, de les expliciter, ou d'expliquer le texte biblique, qui est parfois difficile, et parce qu'ils ont besoin enfin de défendre leurs doctrines, face aux juifs, face éventuellement à d'autre chrétiens, mais également face aux païens, c'est-à-dire, avant tout les Grecs et les Romains.

Et dans le cadre de cette confrontation avec le monde grec et romain, le débat sur la philosophie occupe une place prépondérante que nous parlerons à partir de la séance suivante.

Jésus et les origines du christianisme
Naissance de l'Église
D'une religion orientale à la religion officielle
Les textes patristiques
L'antirationalisme chrétien
L'opposition à la philosophie: l'apologétique
Les hérésiologues
Credo quia absurdum
Panorama de la philosophie grecque
La critique philosophique du christianisme
Arguments du 3ème siècle contre le christianisme
Les attaques contre la Bible et ses exégèses
Les critiques contre Jésus, les évangélistes, les chrétiens
Les réponses des chrétiens : l’apologétique