EDWARD'S LECTURE NOTES:
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C O U R S E 
Christianisme et philosophie dans l'Antiquité
Sébastien Morlet, Sorbonne University
https://www.edx.org/course/christianisme-et-philosophie-dans-sorbonnex-eg001x
C O U R S E   L E C T U R E 
Panorama de la philosophie grecque
Notes taken on November 17, 2017 by Edward Tanguay
les grandes lignes de la philosophie grecque
la philosophie à l'époque où apparaît le christianisme
la philosophie est apparue en Grèce à la fin de la période dite archaïque, vers les 7e-6e
une tradition issue d'un disciple de Platon impute l'invention des termes philosophe à Pythagore, qui a vécu au 6e siècle
un philosophe est un homme qui recherche la sagesse
il serait comparable à un homme qui observe curieusement une fête sans y prendre part lui-même
la philosophie se présente dans l'Antiquité comme une recherche du savoir ou de la sagesse
qui dit recherche, dit enquête personnelle, et enquête fondée sur une démarche rationnelle
les philosophes cherchent à substituer aux explications religieuses du monde, issues des mythes, des explications de type rationnel
apparue à la fin de l'époque archaïque, la philosophie s'est épanouie d'une façon particulière à Athènes, à l'époque dite classique
au Ve et au IVe siècle
quatre écoles philosophiques à Athènes
deux grandes écoles
Platon
l'Académie
la pensée de Platon est fondée sur l'hypothèse des formes
au-delà des objets sensibles, des objets dont nous faisons l'expérience quotidienne, il existerait des formes appelées également idées auxquelles les divers objets sensibles participeraient
le monde dans lequel nous vivons ne serait pas la vraie réalité
la vraie réalité est celle des formes, des idées, dont les objets sensibles seraient des imitations
le philosophe fait également l'hypothèse de l'immortalité de l'âme, qu'il considère comme une substance distincte du corps
l'âme serait une réalité divine, qui subirait dans le corps un temps d'épreuve et qui se réincarnerait ensuite dans d'autres corps, jusqu'à retrouver sa forme originelle
d'Aristote
le Lycée
il refuse l'hypothèse des formes et considère que le monde sensible est le seul qui puisse faire l'objet de la réflexion philosophique
il refuse également de considérer l'âme comme une substance distincte du corps et la définit plutôt comme l'acte d'un corps qui a la vie en puissance
deux nouvelles écoles
au IIIe siècle
à Athènes
l'école stoïcienne
le monde est ordonné par une raison, le Logos
la forme est d'un Destin et d'une Providence
l'homme ne peut rien pour contrecarrer le cours du monde
la divinité oeuvre au meilleur monde possible
le bonheur réside dans l'action conforme à la raison, et donc l'acceptation du Destin
l'école épicurienne
les dieux n'auraient aucune influence sur le cours du monde
ils nient donc catégoriquement l'existence de la Providence
ils situent le bonheur non dans l'acceptation du destin mais dans la recherche du plaisir, ou hêdonê en grec
non la recherche effrénée du plaisir, mais au contraire une ascèse contrôlée qui doit avant tout assurer la tranquillité de l'âme, qu'ils appellent ataraxie
le cynisme
fondé sur le rejet des valeurs établies
se développe à partir du Ie siècle
fondé sur la contestation de la possibilité de toute connaissance certaine
l'orphisme et le pythagorisme
l'immortalité de l'âme
ils défendent une vie ascétique devant aider à la purification de l'âme et son retour à sa condition divine
certains de ces courants se rapprochent la doctrine chrétienne
le platonisme se rapproche du stoïcisme et du pythagorisme
ce platonisme présente des affinités avec la doctrine chrétienne
la reconnaissance d'un démiurge divin
la croyance en l'immortalité de l'âme
le jugement qu'elle doit subir après sa vie corporelle
l'idée également qu'il existerait une Providence à l'oeuvre dans le monde
d'autres courants paraissent à première vue plus éloignés des idées des chrétiens
épicurisme
conteste la Providence
c'est pourtant dans les rangs des platoniciens que naît la critique philosophique du christianisme