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C O U R S E
Villes africaines: la planification urbaine
Jérôme Chenal, École Polytechnique Fédérale de Lausanne
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C O U R S E L E C T U R E Les villes africaines et la crise urbaine Notes taken on November 17, 2015 by Edward Tanguay |
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les migrants est une force vive de la ville africaine aujourd'hui
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la migration et une question de l'attirance
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les villes attirent
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les campagnes font que les gens se sentent obligés de migrer vers la ville
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parce que la plupart des campagnes n'arrivent pas à subvenir aux besoins de l'entier des populations
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à l'inverse, il y a aussi un fort pouvoir d'attraction de la ville
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il y a plus de facilité de trouver de l'emploi dans ces villes
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une des raisons majeures de la migration, c'est de trouver
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des meilleures conditions de vie
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la concentration des gens
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le réseau est plus grand
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les réseaux sont nombreux
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les opportunités de travail seront beaucoup plus grandes en ville que à la campagne
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la question de l'informalité
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une des caractéristiques des villes africaines
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la majeure partie de l'économie se passe dans un cadre dit informel
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en dehors de règlements de lois qui sont censées formaliser l'ensemble des activités
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dans les villes africaines, l'informel devient la règle
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deux grands groupes des acteurs
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1. les acteurs institutionnels
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l'échelle nationale
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les ministères et les organismes sous tutelle
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l'échelle locale qui sont les municipalités ou les communes
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2. le secteur privé
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les entreprises
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les partenaires
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la communauté des pauvres
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monsieur et madame tout le monde
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les habitants des villes
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la macrocéphalie urbaine
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en principe, il y a une grande ville par pays
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Dakar, Sénégal
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Conakry, République de Guinée
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Nouakchott, Mauritanie
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Tunis, Tunisie
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la grande majorité des urbains dans la vie habitent dans cette grande ville
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il y a une macrocéphalie dans beaucoup de pays dans Afrique
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à Bamako, Mali
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l'héritage colonial
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la majeure partie des grandes capitales ont un passé colonial
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la ville coloniale est une ville duale
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1. un centre
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administratif
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pour des élites
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2. une périphérique
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populaire
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les premiers plans de la ville coloniale ont encore une affluence aujourd'hui
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les caractéristiques de la ville coloniale, elles étaient assez simples
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on avait un zonage strict entre les quartiers populaires et indigènes
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le centre qui était un centre pour les élites
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on avait une mainmise foncière de la part de l'État
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l'ensemble des terres appartenait à l'État
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le lotissement était l'outil privilégié de l'urbanisme
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aujourd'hui on fait la même chose
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malgré tout les plans stratégiques de développement
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la ville africaine, aujourd'hui, se développe par ces lotissements
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donc, l'enjeu, il est périphérique, nous l'avons vu
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la crise urbaine
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une rupture dans un certain nombre de régulations
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1. l'explosion spatiale
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la ville grandie en terme de surface, beaucoup plus vite qu'en terme de population
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même si le chiffre d'accroissement de la population est soutenu, l'explosion spatiale, donc, la superficie couverte par la ville est beaucoup plus grande, et il y a une déconnexion entre spatiale et nombre d'habitants
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2. la crise financière des états
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c'est la banque mondiale qui avait, à l'époque, exigé ça
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3. la crise foncière
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entre une gestion foncière dite moderne, et une gestion dite coutumière
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il y a un jeu d'aller-retour entre les terres qui appartiennent aux coutumiers, et les terres qui appartiennent à l'état
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un effondrement des cours
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des villes du Maghreb existent depuis l'antiquité
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